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Carte du monde des systèmes calendaires (année universelle, année civile)

Carte du monde relative aux divers systèmes calendaires, fondés sur les notions d'année universelle et d'année civile. Cette visualisation met en exergue la variété des approches utilisées pour diviser et structurer le temps à travers les différentes cultures, religions et époques.

Sur la diversité des systèmes calendaires

Le temps, en tant que concept universel, est mesuré et organisé de manière très différente selon les cultures. Les présentes cartes d'Atlasocio.com permettent de prendre connaissance des années correspondant au 1er janvier d'une année donnée selon le calendrier grégorien, en fonction des systèmes calendaires adoptés par divers pays et traditions culturelles et religieuses dans le monde. En prenant l'exemple de l'année 2025 :

Calendrier japonais (Reiwa 7) : Le Japon utilise une double datation, avec l'ère impériale actuelle « Reiwa » commencée en 2019, en parallèle du calendrier grégorien.
Calendrier juche (114) : Adopté en Corée du Nord, il commence en 1912, année de naissance de Kim Il-sung, fondateur et premier dirigeant du pays.
Calendrier minguo (114) : Utilisé à Taïwan, il commence en 1912, année de la fondation de la République de Chine.
Calendrier birman (1387) : Aussi appelé calendrier du Myanmar, il est basé sur des références lunaires et solaires et influencé par le calendrier hindou.
Calendrier hégirien solaire ou calendrier persan (1403) : Appliqué en Iran et en Afghanistan, ce calendrier solaire est basé sur le mouvement de la Terre autour du Soleil.
Calendrier bengali (1431) : Employé essentiellement au Bangladesh et dans l'État du Bengale occidental en Inde, ce calendrier témoigne de traditions locales ancrées dans des références lunaires et solaires.
Calendrier hégirien (1446) : Suivi dans de nombreuses nations musulmanes, ce calendrier lunaire débute en 622, marquant l'année de l'Hégire du prophète Mohammed (Mahomet dans les pays francophones).
Calendrier national indien (1946) : En Inde, ce calendrier lunisolaire, instauré après l'indépendance du pays, est une tentative d'unification des différents calendriers hindous, bien qu'il comprenne des variantes régionales comme le panchang et le Vikram Samvat.
Calendrier éthiopien (2017) : Basé sur un cycle solaire, il diffère de 7 à 8 ans du calendrier grégorien en raison d'un autre calcul de l'année de naissance du Christ. Il utilise 13 mois, dont 12 de 30 jours et un mois de 5 ou 6 jours.
Calendrier grégorien (2025) : En vigueur dans la majorité des États du monde, il constitue la norme internationale et est basé sur le cycle solaire.
Calendrier Vikrami (2081) : Également connu sous le nom de Bikram Sambat, ce calendrier lunisolaire est répandu au Népal et remonte à l'Antiquité.
Calendrier drupka (2481) : Aussi appelé calendrier bhoutanais, ce calendrier lunisolaire suit des cycles lunaires et solaires pour des raisons pratiques et spirituelles.
Calendrier thaï (2568) : Basé sur l'ère bouddhique, ce système est appliqué en Thaïlande et débute en 543 avant notre ère grégorienne.
Calendrier chinois (4722) : L'année 4722 du calendrier chinois débute, un système lunisolaire fondé sur des cycles de la Lune et du Soleil, central dans la culture chinoise et dans d'autres pays d'Asie comme Taïwan et Singapour.
Calendrier hébreu (5785) : Suivi par les communautés juives, ce calendrier lunisolaire est utilisé à la fois pour des raisons pratiques et spirituelles.

Les calendriers ne se limitent pas à des outils de gestion du temps ; ils reflètent des traditions religieuses, philosophiques et historiques spécifiques. Ainsi, la diversité des systèmes calendaires témoigne de la pluralité des perceptions du temps à travers le monde. D'un point de vue socio-culturel, ces systèmes soulignent l'importance des calendriers comme marqueurs identitaires, tout en illustrant leur adaptation aux contextes sociétaux et historiques locaux.

Le concept d'année universelle et sa relation avec les calendriers mondiaux

L'année universelle (N) du calendrier grégorien correspond à des années distinctes dans les calendriers religieux, culturels et nationaux utilisés à travers le monde. Ce concept proposé par Atlasocio.com repose sur une année de référence dans le calendrier grégorien, permettant ainsi de représenter les autres calendriers à l'aide de formules simples. Cette approche offre une carte intemporelle pour connaître les années en cours dans les différents systèmes calendaires, et ce, indépendamment des changements d'année civile.

Toutefois, certaines spécificités compliquent le calcul des années en cours à partir de (N). Par exemple, les calendriers lunaires ou lunisolaires (chinois, hindou, hébreu...) suivent des cycles différents de ceux du calendrier grégorien et intègrent parfois des ajustements, comme l'ajout de mois intercalaires. Le calendrier japonais illustre une autre singularité. Sa datation repose sur les ères impériales, chaque ère correspondant au règne d'un empereur. Ainsi, l'année actuelle est déterminée par la combinaison de l'ère en cours et de l'année correspondante, plutôt que par un calcul linéaire à partir d'une date fixe.

Carte du monde relative aux systèmes calendaires (année universelle, année civile)

Sources : Robert J. Poole, The Calendar: A Short History, UCL Press/Taylor & Francis, 1998 ; Alexander Philip, The Calendar: Its History, Structure and Improvement, Cambridge University Press, 2011 ; Leofranc Holford-Strevens, The History of Time: A Very Short Introduction, Foreign Languages Teaching and Research Press, 2013 ; Bryan E. Penprase, "Calendars and Timekeeping Around the World" in Encyclopaedia of the History of Science, Technology, and Medicine in Non-Western Cultures, edited by Helaine Selin, Springer, 2016, pp. 136-143 ; "Calendar", Encyclopædia Britannica.

Systèmes calendaires (année universelle).

Carte du monde relative aux systèmes calendaires en 2025

Systèmes calendaires (année civile).