Accueil » Classements et listes par thématique » Matières premières et ressources naturelles » Liste des États membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)
Par Atlasocio.com | Mis à jour le 04/10/2019
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) – Organization of Petroleum Exporting Countries ou OPEC en anglais – est une organisation intergouvernementale d’États ayant pour objectif de négocier avec les sociétés pétrolières les accords commerciaux relatifs à la production de pétrole (quantité produite, prix et droits de concession).
L’OPEP est fondée le 14 septembre 1960, lors de la Conférence de Bagdad, à l'initiative de cinq pays : l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Iraq, le Koweït et le Venezuela. La mission déclarée de l’organisation est de « coordonner et unifier les politiques pétrolières de ses pays membres et assurer la stabilisation des marchés du pétrole, afin de garantir un approvisionnement efficace, économique et régulier en pétrole aux consommateurs, un revenu stable aux producteurs et un rendement du capital équitable pour ceux qui investissent dans l'industrie pétrolière ».
Cf. “Our Mission”, Organization of the Petroleum Exporting Countries, www.opec.org
En décembre 1992 l'Équateur se retire de l'organisation, ne souhaitant pas payer les 2 millions de dollars de cotisation annuelle et désirant produire plus de pétrole que ne lui autorisaient alors les quotas de l'OPEP. Quelques années plus tard, en 1995, le Gabon suspend également son adhésion pour des préoccupations économiques similaires. Finalement, l'Équateur et le Gabon décident de réintégrer l'OPEP, respectivement en octobre 2007 et en juillet 2016.
Passant d'exportateur à importateur de pétrole, l'Indonésie se retire de l'organisation en mai 2008 car incapable d'atteindre son quota de production imposé par l'OPEP. Le pays rejoint l'organisation en janvier 2016 mais décide finalement de suspendre une nouvelle fois son adhésion le 30 novembre 2016.
Le Qatar se retire de l'OPEP en janvier 2019, officiellement pour des raisons économiques en déclarant vouloir renoncer à l'exploitation du pétrole au profit du gaz naturel dont les réserves nationales sont beaucoup plus conséquentes. Cette décision s'inscrit toutefois dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes avec ses voisins que sont l'Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et Bahreïn. Le 5 juin 2017, l'Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de « soutenir le terrorisme ». Autre point de discorde : les relations qu'entretient le Qatar avec l'Iran, principal rival régional de l'Arabie saoudite. En effet, l'Iran et le Qatar se partagent le North Dome (découvert en 1971), plus grand gisement de gaz naturel au monde situé dans le Golfe persique et à cheval entre les eaux territoriales des deux pays.
▼A–Z | État | Année / période d'adhésion | Commentaire éventuel |
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Algérie | 1969– | Un des premiers pays à avoir nationalisé son industrie d'hydrocarbures (1971). | |
Angola | 2007– | À l'instar du Nigeria, le secteur pétrolier de l'Angola est presque entièrement aux mains des multinationales. De plus, le taux de déplétion de ses gisements est élevé. | |
Arabie saoudite | 1960– | Chef politique et historique de l'OPEP, l'Arabie saoudite possède les deuxièmes plus vastes réserves de pétrole du monde après celles du Venezuela. | |
Congo | 2018– | - | |
Émirats arabes unis | 1967– | L'émirat d'Abou Dabi rejoint l'OPEP en 1967 avant de former avec six autres émirats l'État fédéral des Émirats arabes unis en 1971. | |
Équateur | 1973–1992 ; 2007– | Ne souhaitant pas payer les 2 millions de dollars de cotisation annuelle et désirant produire plus de pétrole que ne lui autorisaient les quotas de l'OPEP, l'Équateur se retire de l'organisation en décembre 1992 avant de la réintégrer en octobre 2007. | |
Gabon | 1975–1995 ; 2016– | Le Gabon suspend son adhésion de janvier 1995 à juillet 2016 pour des préoccupations similaires à celles de l'Équateur. | |
Guinée équatoriale | 2017– | La Guinée équatoriale est le sixième pays africain à adhérer à l’organisation. | |
Iran | 1960– | - | |
Iraq | 1960– | - | |
Koweït | 1960– | Les réserves de pétrole du Koweït sont concentrées en grande partie dans un seul gisement, celui de Burgan. Il s'agit du deuxième gisement pétrolier conventionnel au monde, après Ghawar en Arabie saoudite. | |
Libye | 1962– | - | |
Nigeria | 1971– | Le Nigeria, en proie à une forte corruption et ayant une industrie pétrolière très peu nationalisée, a exigé à plusieurs reprises d'augmenter son quota sous la menace de quitter l'OPEP. | |
Venezuela | 1960– | Le Venezuela possède les plus importantes réserves de pétrole du monde. |