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Classement des gares ferroviaires d'Afrique par nombre de passagers (total)

Par Atlasocio.com | Mis à jour le 15/12/2025

 

Les gares ferroviaires les plus fréquentées d'Afrique sont la gare Ramsès au Caire (Égypte), la gare de Dakar (Sénégal) réhabilitée pour le TER, la gare Park Station à Johannesburg (Afrique du Sud), ainsi que les gares Casa-Voyageurs à Casablanca et Rabat-Ville (Maroc).


Classement par zone géographique


Trafic faible                                                  Trafic élevé

Note : Données indicatives, en l’absence de statistiques annuelles normalisées dans certains pays.

Classement des gares ferroviaires d'Afrique par nombre de passagers (total)

Sources : opérateurs ferroviaires nationaux (ONCF, ENR, PRASA/Transnet, NRC, Kenya Railways, Ethiopian Railways, SNCFT, etc.) ; ministères des transports africains ; articles de presse et communiqués officiels ; estimations Atlasocio.com fondées sur données publiques et conversions journalières→annuelles. Voir notes méthodologiques ci‑dessous.
Rang Gare ferroviaire
(ville, État)
Nombre de passagers
2010
(estimation)
2020
(estimation)
2024
(estimation)
© Atlasocio.com
Gare Ramsès (Misr Station)ℹ️ (Le Caire, Égypte) 270 000 000 350 000 000
(2019)
400 000 000
Gare de Dakarℹ️ (Dakar, Sénégal) 22 500 000
Gare Park Station (Johannesburg, Afrique du Sud) 12 000 000 15 000 000 16 000 000
Gare Casa-Voyageurs (Casablanca, Maroc) 9 000 000 11 000 000
Gare Rabat-Ville (Rabat, Maroc) 6 000 000 8 000 000 9 000 000
Gare Tanger-Ville (Tanger, Maroc) 5 000 000 7 000 000 8 000 000
Gare Nairobi Central (Nairobi, Kenya) 4 200 000 6 000 000 8 000 000
Gare Lagos Terminus (Lagos, Nigeria) 3 200 000 5 000 000 7 000 000
Gare Addis-Abeba (Addis-Abeba, Éthiopie) 5 000 000 7 000 000
Gare Alexandrie (Alexandrie, Égypte) 3 000 000 4 500 000 6 000 000
Gare Cape Town (Le Cap, Afrique du Sud) 2 500 000 4 000 000 6 000 000
Gare Gizeh (Gizeh, Égypte) 2 200 000 3 500 000 5 000 000
Gare Abidjan (Abidjan, Côte d’Ivoire) 1 800 000 3 000 000 5 000 000
Gare Tunis-Ville (Tunis, Tunisie) 2 300 000 3 500 000 4 500 000
Gare Durban (Durban, Afrique du Sud) 2 000 000 3 000 000 4 500 000
Gare Pretoria (Pretoria, Afrique du Sud) 2 100 000 3 200 000 4 100 000
Gare Marrakech (Marrakech, Maroc) 2 500 000 3 000 000 3 500 000
Gare Fès (Fès, Maroc) 1 900 000 2 800 000 3 400 000
Gare Sfax (Sfax, Tunisie) 1 400 000 2 000 000 2 750 000
Gare Meknès (Meknès, Maroc) 1 300 000 2 100 000 2 600 000

Notes méthodologiques

Dans plusieurs pays africains, la notion de « gare ferroviaire » recouvre un ensemble de services (trains longue distance, services suburbains, réseaux de banlieue intégrés), dont les flux sont agrégés à l’échelle d’un même site central. Les volumes très élevés observés pour certaines gares reflètent donc à la fois leur rôle nodal et la forte concentration spatiale des réseaux, et ne sont pas directement comparables aux gares européennes ou nord-américaines comptabilisées de manière plus segmentée.

1. Disponibilité et hétérogénéité des données
Les statistiques de fréquentation ferroviaire en Afrique présentent d’importantes disparités selon les pays. De nombreux opérateurs ne publient pas de données annuelles par gare, mais uniquement des totaux de fréquentation à l’échelle du réseau ou de grandes régions urbaines. Les chiffres présentés ci-dessus résultent donc, selon les cas, de données officielles, de communiqués publics, ou d’estimations fondées sur des ratios raisonnables.

2. Méthode d’estimation par extrapolation journalière
Lorsque seules des valeurs quotidiennes sont disponibles (par exemple pour la gare Ramsès au Caire), les totaux annuels sont obtenus par extrapolation : valeur journalière × 365 jours. Cette méthode permet d’obtenir un ordre de grandeur cohérent, mais demeure sensible aux variations saisonnières et aux déclarations parfois divergentes d’une source à l’autre.

3. Maroc : absence de statistiques publiques détaillées par gare
L’ONCF publie régulièrement le trafic total du réseau, mais pas la fréquentation annuelle de chaque gare. Les données concernant Casablanca-Voyageurs, Rabat-Ville, Tanger-Ville, Marrakech, Fès ou Meknès reposent donc sur des estimations déduites de la part modale respective de ces gares dans le trafic global, en tenant compte des liaisons principales (LGV, trains Al Boraq, trains régionaux).

4. Afrique du Sud : données partielles pour les gares majeures
PRASA et Transnet publient des chiffres de fréquentation à l’échelle du réseau ou de certaines lignes, mais rarement des valeurs précises gare par gare. Les estimations présentées pour Johannesburg Park Station, Pretoria, Durban ou Le Cap résultent de la combinaison de données publiques, de rapports d’activité et d’analyses sectorielles.

5. Estimations pour l’Afrique de l’Est et de l’Ouest
Pour Nairobi, Addis-Abeba, Lagos, Abidjan ou Dakar, les opérateurs nationaux publient des données irrégulières et souvent non ventilées par gare. Les valeurs indiquées s’appuient sur les rapports sectoriels disponibles, les volumes de trafic des lignes principales et les communiqués des autorités lorsque ceux-ci existent.

6. Comparabilité des données
Les définitions peuvent varier d’un pays à l’autre (« voyages », « passagers transportés », « entrants/sortants », « validation aux portiques », etc.). Le classement présenté vise donc à offrir une comparaison indicative plutôt qu’un décompte strictement homogène. Les chiffres doivent être interprétés comme des ordres de grandeur cohérents à l’échelle du continent.

7. Années de référence
Les années 2010, 2020 et 2024 correspondent à des années repères. Lorsque les données de 2024 ne sont pas encore publiées, la dernière année disponible (2022 ou 2023 selon les cas) est utilisée à titre de substitution, comme indiqué.