Classement des États d'Amérique par capacité biologique totale en 1990 (Total Biocapacity)

Par Atlasocio.com

En 1990, les États d'Amérique possédant les biocapacités totales les plus élevées sont le Brésil, les États-Unis, le Canada, l'Argentine, et la Colombie. Au début des années 1990, les pays et territoires du continent américain ayant les plus faibles capacités biologiques totales sont – entre autres – Porto Rico, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago, Haïti, et les Bahamas.

La biocapacité de l'Amérique du Nord a légèrement augmenté, passant de 1,51 milliard d'hectares globaux en 1961 à 1,68 milliard en 1990. Cette stabilité relative s'explique par des politiques de gestion des terres robustes et une utilisation intensive des ressources naturelles de la région, permettant de préserver le potentiel biologique global.

Au cours de la même période, la capacité biologique totale de l’Amérique latine et des Caraïbes s'est maintenue à un niveau élevé tout au long de cette période, passant de 2,82 milliards en 1961 à près de 2,98 milliards d'hectares globaux en 1990. Cette région dispose d'une grande richesse en terres biologiquement productives, en particulier au niveau des forêts tropicales, mais reste vulnérable aux changements d'utilisation des sols.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à la capacité biologique par État
• – Classement des États du monde par capacité biologique par habitant
• – Classement des États du monde par empreinte écologique totale
• – Classement des États du monde par balance écologique (déficit/excédent)

Biocapacité faible                                                  Biocapacité élevée

Note : L'hectare global (hag) est une unité de surface pondérée par la productivité biologique, permettant de mesurer la biocapacité d'un territoire (écosystèmes disponibles pour produire des ressources et absorber le CO₂) et de comparer les besoins humains en biocapacité (empreinte écologique). Cette unité est utilisée pour les classements de la biocapacité, de l'empreinte écologique, et de la balance écologique (déficit/excédent).