Classement des États du monde par capacité biologique totale en 1990 (Total Biocapacity)

Par Atlasocio.com

En 1990, les États possédant les biocapacités totales les plus élevées du monde sont le Brésil, l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), les États-Unis, la Chine, et le Canada. Au début des années 1990, les pays ayant les plus faibles capacités biologiques totales sont – entre autres – les Kiribati, Singapour, les Comores, le Cap-Vert, et les Maldives.

Évolution de la biocapacité mondiale et analyse des disparités régionales (1961-1990)

Selon les données disponibles, la biocapacité mondiale est passée de 9,75 milliards d'hectares globaux en 1961 à environ 11,06 milliards en 1990, indiquant une augmentation de près de 13,4 % sur cette période de 29 ans. Cette progression reflète l'accroissement global des ressources écologiques, bien que des disparités notables soient observées entre les régions. En Asie, la biocapacité a connu une hausse significative, passant de 1,59 milliard d'hectares globaux en 1961 à environ 2,2 milliards en 1990, soit une augmentation de près de 37,8 %. Cette croissance pourrait s’expliquer par une expansion des terres cultivables et une intensification de la productivité dans certaines régions, en réponse aux besoins d'une population croissante.

L'Afrique a également enregistré une augmentation de sa biocapacité, bien que plus modeste, passant de 859,9 millions d'hectares globaux en 1961 à 976,7 millions en 1990, soit une hausse d'environ 13,6 %. Cette progression peut refléter une exploitation accrue des terres, bien que les limitations écologiques et climatiques aient pu restreindre une augmentation plus rapide de la biocapacité.

À l'inverse, l'Amérique latine et les Caraïbes montrent une relative stabilité dans leur biocapacité, avec une légère augmentation de 2,83 milliards d'hectares globaux en 1961 à environ 2,98 milliards en 1990. Cette quasi-stagnation peut être attribuée à des contraintes écologiques et à une gestion plus soutenue des ressources naturelles, mais pourrait également indiquer une pression accrue sur les écosystèmes, limitant leur potentiel de régénération.

Enfin, en Amérique du Nord, la biocapacité est passée de 1,52 milliard d'hectares globaux en 1961 à 1,69 milliard en 1990, reflétant une augmentation modérée de 11,3 %. Cette région bénéficie de vastes espaces naturels et de pratiques de gestion relativement efficaces, permettant une exploitation durable des ressources sur le long terme. Ces disparités régionales soulignent les défis spécifiques que rencontrent les États pour maintenir leurs capacités écologiques en équilibre avec les pressions croissantes de l'exploitation des ressources.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à la capacité biologique par État
• – Classement des États du monde par capacité biologique par habitant
• – Classement des États du monde par empreinte écologique totale
• – Classement des États du monde par balance écologique (déficit/excédent)

Biocapacité faible                                                  Biocapacité élevée

Note : L'hectare global (hag) est une unité de surface pondérée par la productivité biologique, permettant de mesurer la biocapacité d'un territoire (écosystèmes disponibles pour produire des ressources et absorber le CO₂) et de comparer les besoins humains en biocapacité (empreinte écologique). Cette unité est utilisée pour les classements de la biocapacité, de l'empreinte écologique, et de la balance écologique (déficit/excédent).