Classement des États d'Amérique par empreinte écologique en 1990 (Ecological Footprint per Person)

Par Atlasocio.com

En 1990, les États d'Amérique possédant les empreintes écologiques par habitant les plus élevées sont les États-Unis, le Canada, les Bahamas, la Barbade, et Antigua-et-Barbuda. Au début des années 1990, les pays du continent américain ayant les plus faibles empreintes écologiques par habitant sont Haïti, le Salvador, la République dominicaine, le Guatemala, et la Jamaïque.

L’Amérique du Nord présente les niveaux d’empreinte écologique par habitant les plus élevés parmi toutes les régions du monde. Entre 1961 et 1970, l’empreinte a fortement augmenté de 9,1 à 11,3 hag/personne, reflétant une période de forte croissance économique et d’expansion de la consommation. Par la suite, une réduction notable à 10,0 hag/personne en 1980, suivie d’une légère reprise à 10,1 hag/personne en 1990, traduit une certaine stabilisation, bien que toujours à des niveaux élevés, due en partie à des gains d’efficacité compensés par une consommation énergétique et matérielle soutenue.

Concernant la région Amérique latine et Caraïbes, l’empreinte écologique par habitant a légèrement fluctué entre 1961 et 1990. Initialement stable à 2,4 hag/personne jusqu’en 1970, elle a connu une hausse notable atteignant 2,8 hag/personne en 1980, avant de diminuer à 2,6 hag/personne en 1990. Cette trajectoire peut être liée à une exploitation accrue des ressources naturelles au cours des années 1970, suivie d’une stabilisation ou d’un déclin dû à des crises économiques et à une prise de conscience croissante des limites écologiques.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à l'empreinte écologique par habitant
• – Classement des États du monde par empreinte écologique totale
• – Classement des États du monde par capacité biologique par habitant
• – Classement des États du monde par balance écologique (déficit/excédent)

Empreinte faible                                                  Empreinte élevée

Note : L'hectare global (hag) est une unité de surface pondérée par la productivité biologique, permettant de mesurer la biocapacité d'un territoire (écosystèmes disponibles pour produire des ressources et absorber le CO₂) et de comparer les besoins humains en biocapacité (empreinte écologique). Cette unité est utilisée pour les classements de la biocapacité, de l'empreinte écologique, et de la balance écologique (déficit/excédent).