Classement des États du monde par prévalence du VIH (% population âgée de 15 à 49 ans)

Par Atlasocio.com | Mis à jour le 30/11/2020

Les États possédant les prévalences du VIH (en % de la population âgée de 15 à 49 ans) les plus élevées du monde sont l'Eswatini, le Lesotho, le Botswana, l'Afrique du Sud, et le Zimbabwe. Les pays ayant les prévalences du VIH les plus faibles sont – entre autres – l'Afghanistan, la Bulgarie, le Liban, le Népal, et la Tunisie. À l'échelle mondiale, la prévalence du VIH est de 0,7 % de la population âgée de 15 à 49 ans en 2019, contre 0,6 % en 2010 et 0,3 % en 2000.

Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : état de la situation, définition, transmission, prévention et traitement

Le VIH demeure un problème majeur de santé publique, ayant entraîné la mort de près de 33 millions de personnes. Cependant, grâce à l'amélioration globale des traitements médicaux et des campagnes de dépistage/d'information, l’infection à VIH est devenue une pathologie chronique qui peut être prise en charge avec l’assurance de vivre longtemps et en bonne santé. En fin d'année 2019, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 38 millions de personnes à travers le monde vivent avec le VIH.

Qu'est-ce que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ?

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus qui s’attaque aux cellules du système immunitaire et les détruit ou les rend inefficaces. Avec l’altération et la suppression du fonctionnement des cellules immunitaires par le virus, une immunodéficience s’installe progressivement chez les sujets infectés.

Qu'est-ce que le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) ?

Pouvant se déclarer au bout de 10 à 15 ans, le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est le stade le plus avancé de l’infection à VIH qui se définit notamment par l’apparition de certains cancers, d’infections ou d’autres manifestations cliniques sévères à long terme.

Symptômes du VIH

Les symptômes du VIH varient en fonction du stade de l’infection, d'où l'importance du dépistage. De nombreuses personnes vivant avec le VIH ignorent leur situation jusqu’à des stades plus avancés. En effet, durant les premières semaines suivant l’infection initiale, les sujets peuvent rester asymptomatiques ou bien manifester un syndrome grippal (fièvre, céphalées, érythème ou mal de gorge). Puis, à mesure que l’infection affaiblit peu à peu le système immunitaire, d’autres signes/symptômes sont susceptibles d'apparaître : gonflement des ganglions lymphatiques, perte de poids, fièvre, diarrhée et toux. En l’absence de traitement, de graves maladies sont susceptibles de se déclarer comme une tuberculose, une méningite à cryptocoque, des infections bactériennes sévères ou certains types de cancers, tels que des lymphomes ou le sarcome de Kaposi.

Transmission du VIH

Le VIH peut se transmettre par l’échange de divers liquides biologiques provenant de personnes infectées tels que le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Il peut également se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse et lors de l’accouchement. En revanche, on ne peut pas être infecté par les contacts de la vie courante tels que le baiser, l'étreinte, la poignée de main, le partage d’objets personnels et l'ingestion d’eau ou de nourriture. Il convient de préciser que les personnes vivant avec le VIH qui prennent un traitement antirétroviral et dont la charge virale est supprimée ne transmettent pas le virus à leurs partenaires sexuels.

Prévention du VIH

Les principales démarches de prévention du VIH, souvent utilisées en association, sont les suivantes :

• – Utilisation du préservatif masculin ou féminin ;
• – Dépistage et conseil pour le VIH et les IST ;
• – Dépistage, conseil et mise en relation avec les services de soins pour la tuberculose ;
• – Circoncision médicale volontaire de l’homme qui réduit d’environ 50 % le risque pour les hommes de contracter le VIH par voie hétérosexuelle ;
• – Utilisation d’antirétroviraux pour la prévention ;
• – Réduction des effets nocifs pour les consommateurs de drogues par injection ;
• – Élimination de la transmission mère-enfant du VIH en administrant à la fois à la mère et à l’enfant des antirétroviraux dès que possible au cours de la grossesse et pendant la durée de l’allaitement.

Traitement du VIH

Le traitement antirétroviral actuel ne guérit pas l’infection à VIH, mais supprime la réplication virale dans l’organisme et permet au système immunitaire de se renforcer et de reconstituer sa capacité à combattre les infections. Aussi, un accès précoce au traitement antirétroviral est essentiel, non seulement pour améliorer la santé des personnes vivant avec le VIH, mais aussi pour prévenir la transmission du virus.

Depuis l'année 2016, l’OMS recommande d’administrer à vie un traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH : enfants, adolescents, adultes, femmes enceintes et femmes allaitantes et ce, indépendamment de leur statut clinique. Désormais, 185 pays ont adopté cette recommandation, couvrant 99 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde. En termes d'accès au traitement, en 2019, 68 % des adultes et 53 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde recevaient un traitement antirétroviral (TAR) à vie. Source : Publications clés sur le VIH, Organisation mondiale de la santé. URL: https://www.who.int/hiv/pub/fr/, consulté le 27/11/2020.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à la prévalence du VIH
• – Classement des États par incidence de la tuberculose
• – Classement des États par mortalité prématurée (maladies non transmissibles)
• – Classement des États par indice de couverture des services de santé essentiels
• – Classement des États par dépenses en santé (% PIB)
• – Classement des États par nombre de médecins pour 1000 habitants

Prévalence faible                                            Prévalence élevée

Note : La prévalence du VIH correspond au pourcentage des personnes âgées de 15 à 49 ans qui sont infectées par le VIH.