Classement des États d'Océanie par production électrique issue de l'énergie éolienne (% total)

Par Atlasocio.com | Mis à jour le 17/12/2024

Les États d'Océanie possédant les parts les plus élevées d'énergie électrique issue de l'énergie éolienne sont l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. Les pays du continent océanien ayant les plus faibles proportions d'énergie électrique issue de l'énergie éolienne sont – entre autres – les Fidji, et l'Indonésie.

L’évolution de la part de l’énergie électrique issue de l’éolien en Océanie entre 1985 et 2022 montre une croissance progressive et constante, principalement portée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. De 0 % jusqu’au milieu des années 1990, l’éolien a commencé à apparaître en 1996 avec une valeur symbolique de 0,01 %. À partir des années 2000, la croissance s’accélère, passant de 0,10 % en 2000 à 2,19 % en 2010, puis à 10,50 % en 2022. Cette progression est marquée par des investissements croissants dans les énergies renouvelables, l'augmentation des capacités installées et des politiques de soutien à la transition énergétique dans les principaux pays contributeurs.

Cependant, cette tendance est inégalement répartie au sein de la région. L’Australie domine largement avec une part croissante, atteignant 12,05 % en 2023, tandis que la Nouvelle-Zélande suit avec 7,79 %. En revanche, d’autres territoires comme les Samoa américaines, les Îles Salomon ou la Polynésie française n’ont enregistré aucune production éolienne sur la période. Cette disparité reflète les défis structurels liés aux capacités d’investissement, à la taille des marchés et à la disponibilité des infrastructures adaptées dans les îles et petits États insulaires du Pacifique.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à la production électrique issue de l'énergie éolienne (%)
• – Classement des États par production électrique issue des énergies renouvelables (%)
• – Classement des États par production électrique issue de l'hydroélectricité (%)
• – Classement des États par production électrique issue de la bioénergie (%)

Part faible                                                  Part élevée