Classement des fleuves et rivières du monde par débit

Par Atlasocio.com | Mis à jour le 25/05/2022

Les fleuves possédant les débits les plus élevés du monde sont le fleuve Amazone (209 103 m³/s), le fleuve Congo (41 200 m³/s), le système fluvial Gange-Brahmapoutre-Meghna (38 129 m³/s), le fleuve Orénoque (37 740 m³/s) et le Yangtze (30 146 m³/s). Concernant les affluents, plusieurs rivières ont des débits moyens classés parmi les plus importants du monde, dont notamment le Rio Negro/Guainia (affluent de l'Amazone), la rivière Padma (affluent du Gange) et le Rio Madeira (affluent de l'Amazone). Les cours d'eau ayant les superficies de drainage les plus importantes au monde sont l'Amazone (7 050 000 km²), le Congo (4 014 500 km²), le Nil (3 349 000 km²), le Mississippi (3 238 000 km²) et le Rio de la Plata (3 182 064 km²).

À l'échelle globale, le ruissellement annuel total de l'ensemble des cours d'eau est de près de 31 400 milliards de m³, tandis que le débit moyen est d'environ 995 000 m³/s. Le fleuve Amazon représente 26,0 % du ruissellement annuel des cours d'eau de la planète, soit loin devant les fleuves ou systèmes fluviaux Congo (5,1 %), Gange-Brahmapoutre-Meghna (4,8 %), Orénoque/Orinoco (4,6 %), Rio Negro/Guainia (3,9 %), Rio Madeira/Madera (3,6 %) et Yangtze (3,5 %).

Quelle est la différence entre un fleuve et une rivière ?

Il convient de préciser que la distinction entre un « fleuve » et une « rivière » demeure une spécificité de la langue française relative à l'hydrologie. Ainsi, par exemple, dans les pays anglophones, seul le terme de river est employé pour désigner un cours d'eau. La différence fleuve/rivière relève toutefois de caractéristiques propres à la géographie physique (également nommée « géographie naturelle » ou physiographie) :

– Une rivière désigne un cours d’eau moyennement important, à l'écoulement continu ou intermittent, qui se déverse dans un autre cours d'eau (rivière ou fleuve), dans un lac, dans une dépression, dans un marais ou dans un lac. En géographie physique, une rivière peut recevoir de l'eau provenant d'autres cours d'eau aux débits inférieurs (« affluents ») avant de se jetter dans un cours d'eau de plus grande importance.
– Un fleuve désigne un cours d’eau au débit et à la taille importants qui se déverse dans un océan, dans une mer ou une mer intérieure. L’endroit où se décharge un fleuve se nomme l’« embouchure », dont la forme peut correspondre à un estuaire ou à un delta. À noter qu'un fleuve compte généralement de nombreux affluents.

Ainsi, en géographie physique francophone, une rivière – contrairement à un fleuve – ne se déverse jamais dans un océan.

Sur les cours d'eau tributaires (ou affluents)

Scientifiquement, si au point de confluence (ou confluent) une rivière donnée possède un débit inférieur au cours d'eau qu'elle rejoint, il s'agit alors d'un cours d'eau dit « tributaire » ou « affluent ». De ce fait, l'hydronyme en aval du confluent devrait toujours être attribué au cours d'eau dont le débit moyen est le plus élevé. Cependant, des exceptions existent concernant les noms officiels attribués à certains cours d'eau après le point de confluence. En raison d'erreurs scientifiques ou d'interprétations historiques/culturelles, le « tributaire » est parfois plus puissant, même en débit annuel moyen, que le cours d'eau considéré comme « principal » qu'il rejoint.

En France, selon les données strictement hydrographiques, le fleuve traversant la région Île-de-France est en réalité l'Yonne et non la Seine. Une première erreur est constatée au confluent de la Seine et de l'Aube. Malgré un débit moyen et un bassin versant supérieurs pour l'Aube (41 m³/s et 4 700 km² contre 33 m3/s et 4 000 km² pour la Seine), l'hydronyme demeure la « Seine » en aval de ce point de confluence. Plus bas, l'Yonne possède un débit moyen de 93 m³/s et un bassin versant de 10 800 km², tandis que la Seine enregistre un débit moyen de de 80 m³/s et un bassin versant de 10 300 km² au point de jonction de ces deux cours d'eau. Ici encore, l'hydronyme demeure la « Seine » en aval du confluent.

D'autres exemples peuvent être cités à travers le monde, notamment le cas du Gange, la plus sainte des sept rivières sacrées de l'Inde, dont le nom prédomine en aval de son point de confluence avec le Brahmapoutre qui lui est pourtant supérieur en termes de débit moyen (19 824 m³/s contre 18 691 m³/s).

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• – Classement des plus longs fleuves du monde
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Note : Le classement ci-dessous recense uniquement les cours d'eau et systèmes fluviaux dont le débit est supérieur ou égal à 2 000 m³/s.