Classement des États d'Amérique par empreinte écologique totale en 1990 (Total Ecological Footprint)

Par Atlasocio.com | Mis à jour le 14/11/2024

En 1990, les États d'Amérique possédant les empreintes écologiques les plus élevées sont les États-Unis, le Brésil, le Canada, le Mexique, et l'Argentine. Au début des années 1990, les pays et territoires du continent américain ayant les plus faibles empreintes écologiques du continent sont – entre autres – Porto Rico, les Bahamas, le Guyana, Trinité-et-Tobago, et la Jamaïque.

L'Amérique du Nord présente l'une des empreintes écologiques les plus élevées du monde, en raison de modes de vie axés sur une forte consommation de ressources naturelles. De 1961 à 1990, l’empreinte totale nord-américaine passe de 1,8 milliard à près de 2,8 milliards d’hectares globaux, soit une hausse de 56 %. Cette tendance reflète l'importance de la consommation par habitant, supérieure à celle de nombreuses autres régions, et souligne les défis posés par ce modèle sur le plan écologique.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, l'empreinte écologique a progressé de manière significative, passant de 490 millions à 1,06 milliard d'hectares globaux entre 1961 et 1990, une augmentation de 116 %. L’urbanisation croissante et l’industrialisation progressive du sous-continent en sont les raisons principales. Toutefois, la consommation par habitant sud-américaine reste modérée par rapport à d'autres régions du monde. Aussi, l'évolution de l'empreinte écologique de l'Amérique latine permet d'appréhender les impacts écologiques associés aux transformations socio-économiques.

• ▶ VOIR AUSSI :
• – Cartes du monde relatives à l'empreinte écologique par État
• – Classement des États du monde par empreinte écologique par habitant
• – Classement des États du monde par capacité biologique totale
• – Classement des États du monde par balance écologique (déficit/excédent)

Empreinte faible                                                  Empreinte élevée

Note : L'hectare global (hag) est une unité de surface pondérée par la productivité biologique, permettant de mesurer la biocapacité d'un territoire (écosystèmes disponibles pour produire des ressources et absorber le CO₂) et de comparer les besoins humains en biocapacité (empreinte écologique). Cette unité est utilisée pour les classements de la biocapacité, de l'empreinte écologique, et de la balance écologique (déficit/excédent).